Séville

Aujourd’hui, 9 juillet, lever tardif (on dort vraiment bien ici…) puis petit déjeuner copieux. On se dirige ensuite vers le centre-ville, à l’arrêt des bus touristiques. On a déjà été ravis des services de ces bus à Londres, Copenhague, Paris, Marrakech, Singapour et même Bruxelles mais, cette fois, on a été un peu déçus :-/ Pas vraiment leur faute puisque tous les monuments intéressants sont inaccessibles à la circulation automobile et les ruelles typiques encore moins…

Une fois descendus, on se dirige vers la Plaza de Toros de Séville, la plus ancienne des arènes de notre continent. Vous commencez à le savoir, les taureaux, nous, on aime! Les arènes de 14000 places construites au XVIIIème sont effectivement impressionnantes.

La guide nous a montré avec fierté les différents portraits et accessoires des plus célèbres toréros qui ont toréé ici.

Une corrida a lieu demain soir; on a hésité à acheter des tickets mais nous sommes des chochotes et on va se contenter du spectacle télévisé d’hier soir… Tout ce sang, en vrai, ne nous fait pas vibrer! On préfère nettement la montée d’adrénaline procurée par la poursuite du taureau derrière le raseteur en Provence, de laquelle tout le monde (taureau et hommes) sort de l’arène sur pieds 😉

A la sortie de l’arène, déjeuner (il est quand même 14:00) dans un bar où pendent les jambons en train de dégraisser. L’ambiance est sympa et le serveur souhaite apprendre l’un ou l’autre mot de français…

Nous essayons de notre côté de nous exprimer le plus correctement possible en espagnol (merci à Marie-Laurence pour son lexique fr/es)… mais sans grand succès jusqu’à présent; ils rigolent bien mais on persévère!

Vient ensuite la visite de la cathédrale. Ceusses qui aiment les grosses colonnes, les grandes orgues et les vitraux majestueux en auront pour leur compte. Le tombeau de Christophe Colomb est peut-être ici.

« Peut-être » puisque les habitants de Saint-Domingue prétendent que les restes rapatriés en Espagne ne sont pas ceux de l’explorateur; on ne saura jamais…

Puis montée de la Giralda, ancien minaret coiffée d’une flèche pour le reprendre aux musulmans. Du haut de ses 97 mètres, nous avons une vue assez impressionnante sur la ville écrasée de soleil.

Retour à la voiture en errant dans les ruelles pas très sombres de Séville et piscine pour se prélasser…

Le soir, repas dans un bar recommandé par le Routard: très bon mais on avait oublié le lexique… Pas facile pour comprendre la carte des tapas et pour commander auprès de la serveuse qui ne parlait qu’espagnol! On a fini par très bien (et beaucoup trop) manger…

Une réflexion sur « Séville »

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