Premier bilan intermédiaire

Puisqu’il n’y a rien de prévu à notre calendrier aujourd’hui (nous attendons de quitter Shanghai vers Guilin), nous en profitons pour faire un premier petit bilan.

Ce qui nous plait le plus: la nourriture est très bonne et très variée; le choix est très important et les types de cuisine très nombreux, c’est un plus par rapport à ce que nous connaissons en Europe. La visite qui nous a le plus impressionnés reste l’armée de terre cuite à Xi’An. Contrairement à ce qu’on nous avait dit avant le départ, il existe des chinois sympas et prêts à rendre service (pour nous orienter ou autre).

Ce qui nous plait moins: bon nombre de chinois ont, à nos yeux, l’air d’ignorer l’existence de « l’autre »; dans une foule en mouvement ou dans une file, cela se traduit par d’incessantes bousculades ou dépassements. Le moindre trou, vide ou espace sera immanquablement comblé par un « dépasseur ». Les taxis pékinois semblent rechigner à prendre des touristes étrangers en charge; nous avons éprouvé beaucoup de difficultés à « attraper » un taxi dans la capitale. Le bruit que fait cette foule de gens permanente est incroyable: qu’ils parlent entre eux ou au téléphone, nous avons la désagréable impression qu’ils crient!

Nourriture: On nous a fait remarquer la différence essentielle qui existe entre les cuisines du Nord et du Sud: salé au nord et sucré au sud. Il semblerait donc que les restos chinois bruxellois ne pratiquent que cette dernière 😉 Les restos d’ici proposent bien plus de variété et de cuisines locales différentes de celles que nous « connaissions ». Un repas (très) complet dans un resto coute environ 200 RMB (environ 24 EUR) pour 2. On a beaucoup aimé les dim sum servis à Xi’An lors du spectacle de théâtre, musique et danse. De manière générale, on mange vraiment bien mais on fait encore et toujours l’erreur de commander trop; cela dit, cela semble à chaque fois le cas de nos voisins de table(s) aussi. Les chinois n’ont pas la même manière de passer commande: nous, on commande chacun pour soi; eux, ils commandent pour la table et picorent dans les plats. Jusqu’à présent, tous les restos visités proposaient un menu (au moins) en anglais.

Déplacements: Jusqu’à maintenant, pas de souci de ce côté. A pied, les noms de rues sont (dans les villes) doublés d’inscriptions en caractères occidentaux et sont orientés (points cardinaux indiqués). Le métro est très facile d’utilisation et peu coûteux (2 RMB = 0,25 EUR à Pékin et 4 = 0,50 EUR à Shanghai, par trajet). Dans les gares, les affichages sont lisibles et les annonces faites aussi en anglais; idem dans les aéroports. Le taxi n’est pas très cher non plus: on n’a jamais payé plus de 80 RMB = 10 EUR pour une course de plus de 30 minutes. En voiture, le réseau routier est hyper-développé; pas de souci à se faire de ce côté.

Ambiance: Mis à part le bruit déjà mentionné plus haut, il n’y a pas grand-chose à en dire. De notre point de vue, chacun semble mener sa vie sans tenir trop compte de ses voisins. Cela n’exclut pas de voir des rassemblements bien sympathiques tels que ceux rencontrés au pied de la muraille de Xi’An (vidéo à venir) ou au cœur des hutongs de Pékin (ambiance plus familiale que dans le reste de la ville).

Accueil: Qu’il s’agisse des guides, des restos, des hôtels ou de la population en général, nous avons toujours bien (voire très bien) été accueillis. Mention spéciale à ceux qui, nous voyant perdus au milieu d’un carrefour, nous ont cherché de l’aide en anglais (JL, tu vois, ça existe!)

Propreté: Hormis, en rue, les crachats et les raclements de gorge qui continuent de nous surprendre, rien ne nous choque. Au contraire, des armées de nettoyeurs veillent à la propreté publique. Des gens dans le besoin participent au tri des déchets (ils retirent quelque monnaie du tri des bouteilles en plastique, cartons et canettes récupérées dans les poubelles publiques ou dans celles des supermarchés). Sinon, les espaces publics fréquentés par les touristes sont impeccables. Certains quartiers sont plus sales et nauséabonds mais cela nous est arrivé rarement de les traverser.

Aspects pratiques: Électricité: pas besoin d’adaptateur; toutes les prises peuvent recevoir nos fiches européennes et sont à 240V. GSM: tout fonctionne parfaitement avec les GSM belges 3G ou non. Internet: quoique « bridé » (sans mauvais jeu de mots!), cela fonctionne plutôt bien; par contre, pas possible d’accéder aux réseaux sociaux ou à des sites de partage de vidéos. Argent: il est possible de changer du liquide dans les banques, les postes et les hôtels; les possibilités de retrait aux guichets automatiques avec cartes de crédit sont nombreuses (ATM dans les halls de banques et d’hôtels). Hébergement: nous avons fait le choix de grandes chaines hôtelières pour y retrouver notre confort habituel et nous n’avons (jusqu’à présent) pas été déçus. Achats: tout a l’air un peu moins cher que chez nous (environ 25%) mais quid de la qualité? Nos guides nous ont souvent déconseillé des achats à bas prix sous peine d’être déçus. Le marchandage est de rigueur (un t-shirt annoncé à 180 RMB a été payé 40!). Visites: tous les sites sont payants; de 10 RMB pour un temple à 160 pour l’expo universelle. Les sites sont (étonnamment) très bien conservés et entretenus. Guides: Nous avions fait le choix de prendre des guides francophones pour la potentielle plus-value qu’ils pouvaient nous apporter: cela restera sans doute la plus grosse déception du voyage; les commentaires et informations qu’elles nous ont apportés ne valaient pas l’investissement consenti. Un chauffeur parlant anglais aurait tout aussi bien fait l’affaire et serait revenu moins cher.

Jusqu’à présent, nous sommes satisfaits de notre voyage et très contents d’être là mais ce n’est pas le pays que nous conseillerions pour aborder l’Asie 😉

@ bientôt,

Marie et Benoît

PS: Bonne fête nationale!